OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire de Nicolas Bedos

Certains ne sont jamais seuls, ils sont toujours accompagnés de leur connerie (Arletty)

Envoyé en Afrique pour déjouer un coup d’état, OSS 117 a pris un coup de vieux ! Pour cette mission délicate, il devra faire équipe avec OSS 1001, agent secret version 1980. Mention spéciale pour Pierre Niney dans le rôle d’un agent moderne, intelligent et métrosexuel !

Comme dans les deux premiers opus, OSS est bourré des clichés les plus éculés et lorsque parfois, il fait preuve de quelques fulgurances, il s’empresse de les gâcher illico.

Recommandé pour passer un bon moment.

Adieu les cons d’Albert Dupontel (2021)

« Les cons gagnent toujours. Ils sont trop » – François Cavanna

Adieu les cons, c’est la rencontre improbable :

  • d’une femme atteinte d’une malade grave qui n’en a plus pour longtemps. Elle cherche désespérément l’enfant qu’elle a abandonné à la naissance alors qu’elle avait 15 ans,
  • d’un geek qui rate son suicide après que la promotion professionnelle promise soit finalement attribuée à un autre,
  • d’un archiviste aveugle traumatisé par la Police.

Ce trio infernal part à la recherche du fils perdu.

Comme toujours chez Albert Dupontel, le rire cache les larmes. Mais si le fond est tragique (l’une attend la mort, l’autre veut disparaître tant sa vie s’est brutalement vidée de son sens), le traitement des situations est résolument dans le registre comique.

Le jeu de Virginie Efira est tout en nuance, entre rire et larmes. Albert Dupontel incarne à merveille un homme inapte à la vie et aux interactions sociales et Nicolas Marié est l’allumette qui met le feu au rire.

Adieu les cons, 7 césars, mérités.